1. Les différents types de questions
· Questions ouvertes : Elles encouragent des réponses détaillées et favorisent le dialogue. Exemples : « Comment voyez-vous la situation ? », « Quels sont les facteurs qui vous ont motivé à prendre cette décision ? »
· Questions fermées : Elles permettent d’obtenir une réponse précise, souvent par oui ou non. Utiles pour valider ou clarifier un point. Exemple : « Avez-vous déjà rencontré ce type de problème ? »
· Questions partielles ou suggestives : Elles orientent la réponse ou contiennent une partie de la réponse. À utiliser avec parcimonie pour éviter la manipulation.
· Questions relais ou miroirs : Elles consistent à reformuler ou répéter ce que l’interlocuteur a dit, sous forme interrogative, pour approfondir ou clarifier une idée.
· Questions critiques : Elles poussent à remettre en cause les idées reçues et à explorer de nouvelles perspectives.
2. Méthodes et techniques
· QQOQCP (Qui, Quoi, Où, Quand, Comment/Combien, Pourquoi) : Méthode structurée pour explorer un sujet sous tous ses angles lors d’un entretien ou d’une analyse de situation.
· Méthode des 5 Pourquoi : Technique issue du Lean Management, qui consiste à poser cinq fois « pourquoi » pour creuser la cause profonde d’un problème.
· Questionnement alternatif : Proposer des alternatives pour inciter l’interlocuteur à prendre position ou à réfléchir à différentes options.
· Questions pour faire réagir : Parfois, poser une question qui cherche une réaction (« non » par exemple) permet d’apaiser un dialogue tendu et de relancer la discussion.
3. Conseils pratiques
· Écoute active et reformulation : L’écoute attentive et la reformulation permettent de mieux comprendre les besoins et d’adapter ses questions.
· Adapter le questionnement au contexte et à l’interlocuteur : Utiliser un langage simple et adapté à la personne en face de soi, éviter le jargon technique.
· Poser la bonne question au bon moment : Le timing est crucial pour obtenir des réponses pertinentes et ouvrir le dialogue.
· Suivre la réponse et relancer : Après une question, il est important d’écouter attentivement et de demander des précisions si nécessaire.
4. Bénéfices du questionnement efficace
· Mieux comprendre les besoins : Le questionnement permet de cerner les attentes et les motivations de l’interlocuteur.
· Favoriser la créativité et l’innovation : Poser des questions ouvertes ou critiques stimule la réflexion et ouvre de nouvelles perspectives.
· Construire des relations de confiance : Un questionnement adapté et respectueux renforce la relation et la collaboration[2].
5. Exemples de questions efficaces
· Pour approfondir : « Quelles conséquences voyez-vous à long terme ? »
· Pour obtenir des détails : « Avez-vous un exemple concret à partager ? »
· Pour stimuler l’imagination : « Sans contrainte, que feriez-vous différemment ? »
Conclusion
Poser les bonnes questions est une compétence clé pour mieux comprendre, convaincre, innover et construire des relations solides. Cela nécessite de maîtriser différents types de questions, d’adapter son approche au contexte, et de pratiquer l’écoute active et la reformulation. Des méthodes comme le QQOQCP ou les 5 Pourquoi offrent des cadres efficaces pour structurer le questionnement dans un contexte professionnel ou personnel.
Liens :
· Manager Go – Savoir poser les bonnes questions
https://www.manager-go.com/efficacite-professionnelle/poser-de-bonnes-questions.htm
· SpeakMeeters – Secrets pour poser des questions percutantes
https://speakmeeters.com/blog/poser-des-questions
· Mister Prépa – L’art de poser les bonnes questions
https://misterprepa.net/question-methode-efficacite-methodologie/
· Everlaab – L’art de se poser les bonnes questions
https://everlaab.com/lart-de-se-poser-les-bonnes-questions/
· ICF Québec – La questiologie : l’art de poser la bonne question… au bon moment
https://icfquebec.org/cq-article.asp?i=224